1. Entorse de la cheville

L’entorse de la cheville survient le plus souvent sur une réception en déséquilibre ou un appui latéral mal contrôlé.
Le pied part en inversion, étirant brutalement les ligaments latéraux externes : douleur vive,
gonflement rapide et appui incertain s’installent.
Terrain glissant, fatigue en fin d’échange et échauffement écourté majorent le risque. Sans proprioception restaurée,
une instabilité chronique peut persister et favoriser les récidives — surtout chez les joueurs déjà blessés.
L’évaluation clinique précise la gravité (de l’étirement à la rupture partielle/complète) et écarte une fracture si nécessaire.
Les signes d’alerte immédiats : douleur très intense, impossibilité d’appui ou déformation visible.
La phase aiguë vise à calmer la douleur et l’œdème tout en protégeant l’articulation. La rééducation qui suit
restaure la mobilité, la force des fibulaires et surtout le contrôle neuromusculaire sur appuis instables.
Côté équipement : chaussures à maintien latéral et laçage ferme réduisent les dérapages.
Une chevillère peut aider en cas d’antécédents, le temps de retrouver une stabilité complète.
Sur le plan technique, absorber la réception en fléchissant cheville-genou-hanche, tronc gainé,
diminue le cisaillement ligamentaire. Anticiper le regard et garder un pied « large » sécurise les changements de direction.